" Les épreuves de travail et la Horde d'Or"
" Les épreuves de travail et la Horde d'Or"
L'histoire débute, lorsque Agnès et Xavier Przezdziecki sont arrivés en France.
Le commandant avait connaissance que, ce qui se passait pour les courses
sur les cynodromes algériens ne pourrait pas se réaliser en France.
Cela s'est confirmé au fil des mois. Lorsqu'ils ont voulu faire courir les sloughis de
"La Horde d’ Or", ils ne pouvaient intervenir qu'en présentation, sans obtenir de
carnet de travail.
Tout provenait d'une erreur qui se maintient encore en 2017: ne pas reconnaître
que le sloughi est un coureur de fond alors que le greyhound est un sprinter, on
continue de comparer la vitesse des deux sur la même distance.
Les sloughis l'ont confirmé en courant deux tours de piste, soit environ 1000
mètres, sans être essoufflés et donnant la puissance de leur galop en fin de
course.
La différence morphologique reconnue en beauté et niée dans le
travail....
Les Français refusaient et encore aujourd'hui, d'appliquer aux sloughis ce qu'ils
accordaient aux humains en compétition, à savoir différencier les sprinters des
coureurs de fond.
Agnès et Xavier Przezdziecki entraînaient leurs sloughis sur un terrain privé où
son propriétaire, Monsieur Yhler, avait construit une piste pour ses whippets.
(Photos chez Yhler).
Bernard Van de Velde, propriétaire de Manitou de "la Horde d’Or", avait réussi au
cours d’un entrainement à obtenir un carnet de travail pour le sloughi.
Forte de cette expérience Agnès décide d'entreprendre des démarches en vue de
faire participer les sloughis de "la Horde d’ Or" aux compétitions de la S.C.C.
(épreuve de travail) et de la fédération Paris Mutuel.
Lors de l'exposition
internationale d’Alès en 1981, sans l'accord du commandant
Xavier Przezdziecki, Agnès aborde le sujet avec le président de la S.C.C. présent
sur l'exposition. La discussion s'avérait sans issue, le président conseillant
d'accepter les mêmes carnets de travail que ceux du greyhound et ce malgré ses
explications.(voir ci-dessus)
Ses demandes se heurtaient à des fins de non-recevoir. A court d'arguments,
jugeant la discussion inutile elle finit par dire : « Monsieur le président, les
premiers sloughis Français à obtenir les carnets de travail sur longue distance
seront de "la Horde d'Or", je demanderai à des amis de les inscrire en Suisse, je
doute que cela donne une bonne image de la France! »
Le premier carnet de travail de la Société Centrale Canine pour les
sloughis a été remis à Manitou de "la Horde d'Or" appartenant à Bernard
Van de Velde fin 1980.
L'accord fut ainsi obtenu et Malik, Nitouche, Ô kaline, Romane etc… prirent
part aux compétitions tant de la Société Centrale Canine que de la
Fédération Cynophile Internationale.
Merci aux sloughis de "la horde d'Or" qui ont ouvert la route...
orain roselyne
tellement heureuse de voir toutes ces photos ! j ai connu beaucoup de ces sloughis chez Agnès ! Merci !